Observatoire magnétique Poste de-la-Baleine (PBQ)

Photo de l'observatoire magnétique Poste de-la-Baleine
Nom Poste de-la-Baleine
Code alphabétique AIGA PBQ
Code numérique AIGA 035282
Coordonnées géographiques 55.277° N, 282.255° E
Coordonnées géomagnétiques (IGRF-12 (2015)) 64.73° N, 6.87° O (2015.0)
Altitude 40 m
Année d'inauguration 1985 (remplacé par Sanikiluaq)
Status fermé le novembre 2007
Données de l'observatoire liens

Pour plus d'information sur le code AIGA, s'il-vous-plaît visiter le site web de AIGA.


L'Observatoire fédéral du ministère des Mines et des Relevés techniques (actuellement Ressources naturelles Canada) a établi cet observatoire géomagnétique (code alphabétique AIGA : GWC) en janvier 1965, dans la localité alors connue sous le nom de Great Whale River (Québec). [Cette localité a pris ensuite le nom de Poste-de-la-Baleine puis celui, officiel, de Kuujjuaraapik/Whapmagoostui.] L'Observatoire était destiné à aider aux études des points conjugués : son emplacement était conjugué, sur le plan géomagnétique, avec celui de l'Observatoire de Byrd, en Antarctique. (Cet observatoire, exploité par les États-Unis, a fermé en octobre 1971.) Ses instruments, semblables à ceux de Byrd, comprenaient des variomètres photographiques RUSKA ordinaires et rapides. Le variomètre photographique rapide, qui enregistrait un magnétogramme à la vitesse de 240 mm/h, a fonctionné du 1er janvier 1965 au 24 août 1972. En octobre 1972 a débuté l'enregistrement numérique du champ géomagnétique, avec l'installation de l'instrument AMOS MK I de la Direction de la physique du globe. Devenant désuet, cet instrument a fait place, à la mi-juin 1982, à l'appareil AMOS MK III, qu'a remplacé à son tour, vers la fin juillet 1991, le CANMOS, conforme à INTERMAGNET.

Le village de Poste-de-la-Baleine est situé sur une large flèche de sable à l'embouchure de la Grande Rivière de la Baleine, sur la rive orientale de la baie d'Hudson. La région est constituée de granites archéens en grande partie recouverts d'une couche épaisse de sable. Les vérifications des propriétés magnétiques de sable ont révélé que ce dernier renfermait des quantités notables de magnétite.

En juillet 1964, on a retenu un emplacement convenable pour le premier Observatoire. C'était une crête rocheuse surplombant la mer de 25 m et se trouvant à environ 2 km au nord de la piste est-ouest de l'aéroport. En septembre de la même année, on y érigeait deux constructions de bois, entièrement non magnétiques, à plate-formes de béton coulées sur la roche en place. On n'a pas utilisé de sable local, en raison de ses propriétés magnétiques. Le bâtiment des appareils absolus mesurait 6 m sur 4,5 ; celui des variomètres, 6 m sur 6. Ce dernier bâtiment était subdivisé en deux salles d'enregistrement étanches à la lumière : l'une pour le variomètre photographique normal, l'autre pour le variomètre photographique rapide.

L'Observatoire était alimenté en électricité au moyen d'un câble enfoui, qui partait du village. En raison de la mobilité du sable, le câble a été exposé au cours des années et endommagé un certain nombre de fois. Le câble exposé est également devenu un danger pour la circulation sur un sentier proche fréquemment utilisé. Après analyse des coûts, on a calculé qu'il serait plus économique de rapprocher l'Observatoire du village. C'est ainsi que l'on a fermé l'Observatoire le 31 juillet 1984 et que l'on a inauguré, le 9 septembre de la même année, le nouvel Observatoire du Poste-de-la-Baleine. Cet observatoire se trouve à environ 2 km au sud-est du premier.

Situé à une centaine de mètres à l'est du Centre d'études nordiques, l'observatoire actuel comprend deux constructions de 2,5 m de côté, dont l'un abrite les appareils absolus, l'autre les autres instruments. Les capteurs sont logés dans des enceintes individuelles, qui sont suffisamment éloignées les unes des autres et des constructions pour ne pas subir d'interférence magnétique.

Le CANMOS (pour Canadian Magnetic Observatory System - Système des observatoires magnétiques canadiens) a été conçu par le personnel du service de surveillance géomagnétique de la Commission géologique du Canada, qui a mis au point le logiciel de commande des magnétomètres et de traitement des données numériques de base. Il comprend notamment les composantes suivantes :

Les AMOS MK I et III étaient des instruments conçus et fabriqués par l'Observatoire fédéral et la Direction de la physique du globe. Ils diffèrent considérablement d'une version du commerce également nommée AMOS.

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